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Chronique N°6

Mais où sont les écologistes de la santé ?

C'est de la "Frankestein food" !, dénoncent en cœur les anti-OGM de part et d'autre de l'Atlantique. Motif de leur inquiétude ? Selon le quotidien britannique Daily Mail, le ministère américain de l'Agriculture devrait donner son feu vert à la culture et à la commercialisation d'un nouveau type d'OGM, à base de gènes humains. Trois nouvelles sortes de riz ont été développées à base de protéines humaines, identiques à celles que l'on peut trouver dans le lait maternel, les larmes ou la salive : la lactoferrine et le lysozyme. Ces gènes, cultivés et reproduits en laboratoire sous forme synthétique, sont implantés dans des plants de riz embryonnaires. C’est la firme Ventria Bioscience qui va commercialiser ces nouvelles céréales.

Durant la campagne électorale, nous avons beaucoup entendu parler de l'écologie de la Terre, mais jamais de l'écologie de la santé. Les écologistes refusent les produits chimiques pour la terre mais pas pour l'homme.

Dans notre système de santé actuel, nous cherchons à éradiquer les bactéries et les virus, comme nous l'avons fait pour les mauvaises herbes ou les insectes qui sont devenus résistants aux produits destinés à les tuer, comme nous l'avons fait également avec les microbes, qui résistent, eux aussi, aux antibiotiques. Ce système ne marche pas, nous l'avons appris à nos dépens. Il est donc urgent de l'abandonner, d'autant qu'il coûte cher financièrement et en vies humaines. La seule chose qu'il est nécessaire d'éradiquer est la peur, cette peur qui nous empêche de réfléchir et nous laisse démunis devant des ordres émis par ceux qui " savent ", mais ne savent pas qu'ils sont dans l'erreur.

Les laboratoires pharmaceutiques ont déclaré la guerre aux maladies avec de puissantes armes chimiques, ce qui va à l'encontre de tous les processus naturels et met en péril l'écosystème et donc l'homme qui en dépend. Au lieu de rester dans une dynamique de guerre, il serait préférable de privilégier une cohabitation harmonieuse, une symbiose entre les bactéries et nous-mêmes. Les microbes nous environnent, ils sont en nous et ne cherchent pas à nous attaquer, ils veulent seulement vivre et n'ont pas plus de finalité pathogène qu'un autre être. Il existe davantage de bactéries dans nos intestins que de cellules dans notre corps et sans ces bactéries, nous ne pourrions pas vivre.

Comme le demandait Jean Bernard : " Les virus sont-ils bien en dehors de nous ? Ne viendraient-ils pas de nos organismes traumatisés ? " Il rejoignait la théorie chère à Claude Bernard, le microbe n'est rien, le terrain est tout, illustrée par les travaux d'Antoine Béchamp sur les microzymas. Il est dommage que le Pr Jean Bernard n'ait pas davantage appliqué cette théorie dans ses travaux et que, paradoxalement, notre médecine actuelle, qui craint tellement ces virus et microbes, n'hésite pas à introduire dans notre corps, sous forme de médicaments et de vaccins, des produits chimiques et des organismes étrangers pathogènes, tels les virus vaccinaux.

La santé n'est pas un état stable, c'est un équilibre qu'il faut préserver constamment, mais pas avec des médicaments, ou des examens de toutes sortes. Il est primordial d'avoir de bonnes habitudes, une nourriture saine, des pensées positives dépourvues de toute agressivité, source de déséquilibre et donc de maladie. D'ailleurs, la santé n'est pas l'absence totale de maladie et la maladie a souvent un sens et reste nécessaire à l'évolution de l'individu. N'oublions pas, non plus, que les maladies infectieuses de l'enfance aident à forger notre système immunitaire et à installer une immunité durable.

Il est donc grand temps de changer de comportement et de pratiquer une médecine écologique plutôt qu'une médecine de troupeau, évitant le plus possible le médecin moderne qui est devenu un simple vendeur de médicament, un prescripteur qui n'a plus le temps d'écouter le malade, acte primordial en médecine.

 

Sylvie SIMON

 

 

(Tous droits réservés ©  ETE 2007)

 

 

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