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Univers SPIRALE N°110
EDITORIAL

« Je n’ai pas la force, tout petit individu que je suis, de m’opposer à l’énorme machine totalitaire du mensonge, mais je peux au moins faire en sorte de ne pas être un point de passage du mensonge. »

SOLJENITSYNE

 

De Beauté et de Liberté

 

« Quelle dose de vérité un esprit peut-il supporter, peut-il risquer, tel est le seul critère des valeurs », a écrit Nietzsche. Imaginez un instant que les élites sociopathes et les corporations qui décident en coulisses des grandes directives de santé publique, de sécurité, d’environnement et de protection de l’enfance, se rendent coupable, depuis longtemps d’actes génocidaires et de sacrifices à Satan ? Imaginez que cela soit la “réalité”, que cette vérité éclate au grand jour, pourriez-vous alors accepter pareille “overdose de vérité” ? Ou bien, succomberiez-vous d’entendre cette vérité sous une lumière trop crue ?

 

« L’art nous est donné pour nous empêcher de mourir de la vérité », disait encore Nietzsche. Le problème est qu’aujourd’hui l’art vrai est mort, et avec lui, la quête du beau. Du coup, du fait de cette absence du beau nous pourrions mourir d’une vérité insupportable, et la vérité qui arrive sera insupportable, et c’est un euphémisme. Il s’agit donc de sauver le beau, ou plutôt de le retrouver, de le restaurer. 

Au juste, qu’est-ce que le beau ? 

C’est l’expression d’un idéal auquel on sacrifie sa vie, sa fierté, son orgueil. Créer du beau consiste à esthétiser un idéal, c’est-à-dire à le rendre sensible. Le problème est qu’il n’y a plus d’idéal. Il n’y a plus que des dogmes misérables, nuisibles, nocifs, destructeurs… 

Voilà ce que vise l’ultra-bestialité des oligarques sociopathes : tuer tout idéal, excepté l’idéal du chaos démocratiquement consenti par la masse. 

Tuer l’État profond  pourrait être l’idéal ultime, la “dernière croisade” de la liberté œuvrant pour l’harmonie véritable. Car il y a aussi l’harmonie mensongère d’une sécurité sanitaire encore plus mensongère, promue par de faux prophètes glosant sur la liberté jusqu’à oublier leur condition d’esclave ontologique. Ces gens-là ne se sentent bien que s’ils sont esclaves, enchaînés, asservis de mille manières dans une matrice infernale. Leur âme d’esclave leur fait haïr absolument toute velléité de liberté. 

« La servitude ou la mort », hurlent-ils fièrement en menaçant avec rage les hommes et les femmes voulant rester libres. Pour eux, l’esclavage absolu est justifié pour la sécurité absolue, qui elle-même est la condition absolue pour le bonheur absolu, sans douter un instant de l’efficacité d’un vaccin expérimental, qui pourtant se révèle jour après jour, dose après dose, terriblement nocif, voire létal! Ces auto-camisolés forclusionnels ne sont pas devenus esclaves, ils sont “nés” esclaves. 

N’importe quel chien comprend mieux la liberté que tous ces esclaves sanitaires volontaires réunis. Ça reste entre nous, mais les chiens, les chats et les chevaux seront bientôt les seuls à pouvoir nous enseigner la liberté, la beauté et la noblesse. 

Ne le répétez pas trop fort, l’État profond dans sa démence serait bien capable d’exterminer ces merveilleux êtres innocents ! 

Quand le ressentiment se détraque, on obtient la haine, quand la haine se détraque on obtient un monstre, quand le monstre se détraque on obtient quelque chose d’indescriptible et d’incompréhensible, et quand l’indescriptible et l’incompréhensible se détraquent, on obtient… le « covidiste », personnage inversé qui a perdu, avec le bon sens et son libre-arbitre, son humanité. 

Mais il y a quelque chose de plus haut que l’idéal de justice et de vérité, c’est l’idéal de beauté. La beauté est ce qui permet de nous rappeler qu’il y a une harmonie véritable possible au bout de la liberté, et la laideur permet de nous le faire oublier. La beauté est le signe sublime de l’accomplissement possible de la liberté, voilà pourquoi les forces démoniaques qui dirigent cette planète s’acharnent à détruire et à souiller toute beauté, toute candeur, toute innocence, et à promouvoir avec autant d’acharnement la laideur, l’extrême laideur d’un monde de ténèbres qui doit mourir pour renaître à la Lumière. 

Marc J. PANTALACCI

 

(Tous droits réservés © Univers Spirale N°110 - Hiver 2022)

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