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Univers SPIRALE N°112

EDITORIAL

« Ce n’est pas à l’homme que nous sommes affrontés, mais aux Autorités, aux Puissances, aux Dominations de ce monde de ténèbres, aux esprits du mal qui sont dans les cieux. »

(Épître de Paul aux Éphésiens 5:12)

                                                          

Le monde ahrimanien de l’IA

Ce que nous voyons aujourd’hui, avec l’émergence de l’Intelligence artificielle, de la High-tech et du transhumanisme, illustre les prophéties de Rudolf Steiner, l’un des plus grands initiés du XXe siècle, qui, dès 1904, mettait en garde contre les forces ahrimaniennes, incarnation du mal qu’on trouve à l’extérieur de soi, derrière les apparences, et qui s’emparent de la volonté et de l’esprit humain, 

 

Ahriman, c’est la totalité des êtres méphistophéliques ayant choisi la rébellion satanique contre le cours normal de l’évolution cosmique. Ce sont des forces de destruction qui agissent dans les phénomènes de mort, de naissance même, mais dès qu’ils sortent de leurs limites naturelles, ils détruisent la vie du corps, de l’âme et de l’esprit en suscitant la soif de pouvoir, de plaisir et de confort, l’intellectualisme, la science matérialiste et la peur (du spirituel). Les êtres humains s’entourent donc, eux-mêmes, d’un monde ahrimanien qui se développe de façon tout à fait autonome et est parfaitement visible dans le monde actuel. 

“Des esprits prétendument éclairés considèrent comme “superstitieux” de voir des puissances spirituelles à l’œuvre dans les phénomènes naturels”, écrit le fondateur de la Science spirituelle, dont l’inspirateur est l’archange Mikaël, serviteur du Christ. Ils ne se doutent pas, le moins du monde, que des esprits démoniaques sont actifs dans tous les domaines de la technologie créée par l’homme. Il leur est difficile de le voir, parce que ces puissances agissent sur la volonté, en s’emparant de l’esprit humain et en emprisonnant l’âme. Les hommes pourront succomber devant Ahriman pour n’avoir pas acquis, par leurs propres efforts, ce qu’Ahriman sera prêt à leur donner. Avant qu’une partie seulement du Troisième millénaire de l’ère post-chrétienne se soit écoulée, il y aura, à l’Ouest, une incarnation véritable d’Ahriman : Ahriman en chair et en os... Cette incarnation d’Ahriman ne pourra pas être évitée. Elle sera l’individualité qui montrera aux hommes à quel niveau inouï d’intelligence technologique ils peuvent parvenir”.

En visualisant ce personnage hideux, on pense immédiatement à l’informaticien milliardaire Bill Gates, ou à Klaus Schwab-Rothschild, le gourou du WEF, dont la “covidémie” a donné une idée précise des projets démoniaques pour asservir et broyer l’humanité dans une “Grande réinitialisation” totalement inversée et vouée, malgré les apparences, à un échec retentissant. 

Ce n’est un secret pour personne que les institutions mondialistes sont obsédées par l’Intelligence artificielle (IA), considérée comme une sorte de “prophétie technologique”. Elles la traitent comme si son potentiel était presque “surnaturel”, affirmant même que toute innovation industrielle et sociale significative, devra son existence à l’IA dans un avenir proche...

Pour le Forum Économique mondial, l’IA est la clé singulière de l’essor de ce qu’il appelle la “quatrième révolution industrielle”. Et il ne peut y avoir de progrès humain sans l’influence des algorithmes qui rendent l’apport humain “obsolète”. L’IA est un jouet, un tour de passe-passe, pas une entité vivante avec des observations et des conclusions indépendantes. Et ce n’est certainement pas un être divin capable de construire une civilisation parfaite. 

Une société dépendante de l’IA stagnera et restera piégée dans l’immobilisme, n’inventant jamais rien de vraiment utile et ne progressant jamais. Pour comprendre pourquoi l’IA est surestimée, il suffit d’observer le comportement de programmes tels que ChatGPT d’OpenAI ; on y découvre que l’algorithme contient des préjugés fondés sur des croyances qui ne s’appuient en aucune façon sur des preuves scientifiques. L’IA ne fait que régurgiter en les mémorisant, les opinions personnelles ou les préjugés des personnes qui l’ont créé !  

La grande promesse des mondialistes au nom de l’IA, est l’idée d’un État purement objectif, d’un système social et gouvernemental sans préjugés, et sans contenu émotionnel dont le macronisme serait une pale réplique. C’est l’idée que la société peut être dirigée par des “machines pensantes” afin de sauver les êtres humains d’eux-mêmes et de leurs propres faiblesses. Il s’agit-là encore, d’une fausse promesse, car il n’y aura jamais d’IA dotée de conscience et capable de comprendre les complexités de la psychologie humaine. De plus, le rêve mondialiste de l’IA n’est pas motivé par la créativité, mais par la peur. Peur des responsabilités, peur du mérite, peur de la lutte, peur de la liberté... Les plus grandes réalisations de l’humanité sont admirables parce qu’elles ont été accomplies avec un contenu émotionnel, et non en dépit de celui-ci.

Marc J. PANTALACCI

(Tous droits réservés © Univers Spirale N°112 - Eté 2023)

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